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Je n'y avait pas pensé, mais pourquoi pas !!

Je n'y avais pas pensé, mais pourquoi pas c'est une belle musique !!

Beau dessin ! Mes études, à moi, sont beaucoup moins minutieuses !!

Voilà le dernier coup de pinceau j'espère !
Pour voir les détails

Joli dessin préparatoire. Merci pour le partage, André

Le mieux étant l'ennemi du bien, je pense que tu peux poser ton pinceau sans regret !!

Cette toile est magnifique ! Les yeux ne se lassent pas !

superbe

Tu peux être fier ! Encore une belle toile !

Merci encore pour votre participation et vos remarques constructives.
Vous êtes des observateurs avertis et précieux.
Si vous avez des questions techniques je vous répondrez avec plaisir.
Comme il n'est pas trop tard je vous souhaite à tous une bonne année 2020.
Cette œuvre sera exposée dans mon pays et peut=être au salon des artistes Lorrains de Nancy cette année où j'avais été primé il y a 3ans pour mes œuvres aux crayons de couleur.

Surtout, n'oublie pas de mettre une annonce dans la rubrique du forum consacrée aux expos et sorties artistiques si tu exposes à Nancy !

Toute ta galerie est magnifique, je continuais à suivre sur ton site...je suis toujours épatée par la finesse de tes tableaux, que ce soit à l'huile ou cc!

Bonjour André,

Quelle est sa taille ?
Est ce que de l'huile ?
Combien d'heure cela représente il ?
Merci de tes réponses...

Phil, concernant la taille et le médium, tu as la réponse en allant dans la galerie d'André !

Un peu d'explication :
Format 100 x 73 cm sur toile de lin grain extra fin montée sur chassis avec deux couches de Gesso
J'ai réalisé une couche de fond gris foncé à l'acrylique.
Ensuite j'ai commencé avec l'huile et de l'essence de térébenthine j'ai réalisé avec précision avec un pinceau très fin le dessin de l'œuvre à la peinture gris clair.
Une le dessin terminé, je laisse sécher.
Ensuite à l'huile avec de l'essence de térébenthine je fais les couches de fond de tous les objets, du visage, du fond de l'arrière plan en commençant de réaliser les ombres.
Je laisse sécher.entre chaque couche.
Et je continue couche par couche pour arriver à la finition.
Mon explication est un peu simpliste, mais c'est mon processus.
Une remarque très importante, plus j'avance dans les couches moins je mets d'essence, je fini par ne plus en mettre à la fin. (principe du gras sur maigre)
Il m'arrive de reprendre avec du vernis à retoucher quelques fois.
Par expérience, je m'efforce de travailler avec du matériel très propre (palette et pinceaux) pour la simple raison (surtout pour les finitions) que les couleurs des tubes soient le moins polluées possible afin qu'elles conserve tout leur éclat. Notre œil de voit pas toujours ces subtilités sur la palette.
Compte-tenu du style, il faut être discipliné et patient, une couleur posée qui pourrait paraitre inexacte, parait juste quand les teintes voisines sont posées.
D'où l'intérêt de travailler partout à la fois. C'est d'autant plus vrai pour les carnations.
Ma palette est constituée de très peu de couleurs ;
Blanc de titane, terre d'ombre et de sienne brulée et naturelle,ocre jaune, rouge, bleu ciel et bleu de Prusse, Noire ivoire, sachant que le bleu de Prusse et le noire je l'utilise en petite quantité.
Tous mes pinceaux et brosses sont en poils souples et je n'utilise que du savon de Marseille pour les nettoyer pour leur durée de vie.

Un grand merci pour cette description de ton processus de création André.
Du grand Art... dans la plus pure tradition. Rien d'étonnant à cela bien évidemment
Tout en te lisant je m'inventais un joli diaporama dans la tête Entre cette toile précisément et ton texte, nous entrons presque dans ton atelier …

Etant donné les phases de séchage, t'arrive-t-il de travailler plusieurs toiles au cours d'une même période ?

Merci, pour le partage, André ! C'est très intéressant !

Je pourrais continuer sur cette technique de superposition.
Mais là il faut rentrer dans les détails de la réalisation, ça risque de devenir lassant pour certains, d'autant que ce n'est pas toujours facile de décrire clairement un processus sans le voir.

Oui, merci pour les explications.
Je suis étonné par le bleu ciel, je préfère faire mes couleurs claires avec du blanc de titane et une touche plus ou moins importante de bleu phtalo ou de cobalt.
La dilution de la peinture avec de la térébenthine ne doit pas être très agréable à respirer, il faut bien aérer .

Je me suis trompé, c'est du bleu Azur.

Andre écrit: Je pourrais continuer sur cette technique de superposition.
Mais là il faut rentrer dans les détails de la réalisation, ça risque de devenir lassant pour certains, d'autant que ce n'est pas toujours facile de décrire clairement un processus sans le voir.

Surtout, n'hésite jamais à évoquer ta façon de travailler quand tu le désires ! C'est forcément enrichissant pour la plupart des lecteurs par ici. Celui ou celle que cela n'intéresse que moyennement lira en diagonale, et alors ? Les autres, je t'assure, seront reconnaissant de ton partage et admiratifs de ton art
Et même, si tu le souhaites, tu peux prendre quelques photos d'étapes que tu recadres pour soutenir l'une ou l'autres de tes explications

Bonjour André.
Un très grand merci pour les précisions que tu nous a données. Je suis particulièrement intéressé !
Tu écris :
" je fais les couches de fond de tous les objets, du visage, du fond de l'arrière plan en commençant de réaliser les ombres."
Donc, tu poses d'abord les valeurs avec un camaïeu de gris Tu réalises ton tableau "hors couleurs". C'est bien cela ?
Ensuite, tu obtiens les couleurs voulues par glacis successifs; C'est bien cela ?
Par contre, il y a une chose qui m'étonne :
"J'ai réalisé une couche de fond gris foncé à l'acrylique."
Tu es donc obligé d'utiliser du blanc pour les couleurs claires.
Tu n'utilises donc sans doute pas la méthode dite de grisaille (ou verdaccio) chère à Van Eyck qui se base sur le blanc de la toile pour poser les valeurs. Ce que j'avais cru au début.
Quel est l'avantage et le but de ce fond gris foncé ?
A propos des glacis...
Bien souvent, je me retrouve avec des embus puisque la peinture est plus riche en huile. Comment fais-tu pour les éviter ?
Utilises-tu systématiquement cette méthode ou n'est-ce le cas que de quelques tableaux, dont celui-ci ?
Merci d'avance pour ta réponse.

Pour être plus précis:
Ma toile qui est un grand format, j'ai eu l'idée de la recouvrir d'une couche acrylique sombre proche de la teinte de fond finale avec ses nuances de gris.
De cette manière la fine couche de peinture acrylique opaque n'étant pas cher, j'ai recouvert la toile en grande partie à moindre frais. j'ai malgré tout laissé des réserves pour les parties les plus claires (le visage, les mains, le bois du chevalet, et le nuage de montagne).
La fine couche d'acrylique séchant très vite, je peux continuer en posant l'huile des le lendemain.
Les réserves que j'ai faites permettent d'avoir des couleurs plus éclatantes puisque posées sur un base blanche.
Pour le visage par exemple :
je n'ai pas mis de sous couche acrylique.Je travaille par très fines couches successives à l'essence de térébenthine.
Avec des fines couches les temps de séchages sont court, (moins de deux jours) en essayant dès les premières couches de respecter la couleur et les tonalités.
De cette manière, je n'ai jamais eu de PB de craquelures dans le temps sur mes toiles..
Je n'ai pratiquement pas d'embus. L'ajout de médium à l'huile crée des embus.
Je n'utilise pratiquement pas de médium à l'huile, l'utilise directement à la fin les couleurs directement du tube avec une humidification très subtile à l'essence des poils du pinceau et essuyage avant de prendre la couleur.
Astuce: souvent entre les couches réaliser si nécessaire des petites couches plus claires pour estomper la sous couche, cela permet d'adoucir et effacer légèrement le travail précédant. Léonard le faisait. C'est très important.!
Je pense que mes couches ne sont pas réellement des glacis mais plutôt des frottis qui ont malgré tout une transparence.
C'est ma manière de travaillé, elle me permet d'avoir une douceur contrôlée de l'aspect de ma peinture et des visages et d'obtenir des effets vaporeux où tout n'est pas dit.
Ce n'est qu'une recette inspirée de la méthode supposée de Léonard.
Je reviens sur les embus, je ne connais qu'une solution c'est l'application de vernis à retoucher.
Ma peinture étant plutôt mat, j'applique après séchage un vernis à retoucher pour améliorer l'éclat des couleurs.
C'est ma manière de faire pour un travail hyper-réaliste afin de transcender la réalité en allant très loin dans le réalisme, enfin c'est ce que je pense.
Si je fait un paysage, je ne fais pas comme ça, c'est moins contraignant.
On peut voir dans ce visage agrandi ci-dessous (même si la photo est imparfaite) le résultat, les tonalités est les couleurs ne sont jamais heurtées.
Tout ça c'est de la technique, le plus important c'est la création de l'œuvre.

Merci beaucoup pour ces précisions. Je comprends mieux ton travail préliminaire puisque tu réserves les parties claires ce qui est le cas du principal : le visage.
J'ai évoqué le problème des embus car tu disais :
"Une remarque très importante, plus j'avance dans les couches moins je mets d'essence, je fini par ne plus en mettre à la fin. (principe du gras sur maigre)"
Donc là, je suis un peu perdu.
Mais je retiens :
"Je n'utilise pratiquement pas de médium à l'huile, l'utilise directement à la fin les couleurs directement du tube avec une humidification très subtile à l'essence des poils du pinceau et essuyage avant de prendre la couleur."
J'utilise aussi du vernis à retoucher si les embus sont trop importants.
Quand on voit ce visage, on ne peut qu'être convaincu par ta méthode de travail ! J'y penserai sérieusement quand je ferai un nouveau portrait !
Quand je suis courageux et que je ne suis pas pressé d'avoir fini (grave défaut !), je travaille d'abord en grisaille (bleu de Prusse + blanc ou bien Terre d'Ombre/Terre de Sienne + blanc) puis je passe à la couleur mais sans couches successives (c'est là qu'il faudra que je pense à toi !).. Oui, je suis bien loin de ton degré de réalisme ! Exemple : J'ai aussi utilisé ce procédé pour des paysages.
Côté matériel, je nettoie aussi au bon vieux savon de Marseille et comme palette, j'utilise des carreaux de faïence blancs. Si je travaille sur 2 ou 3 couleurs, je prends 2 ou 3 carreaux...
J'arrête là mon bavardage.
Bonnes peintures.